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Le nouveau Tinder du recrutement international - CANADA Presse

Le nouveau Tinder du recrutement international

Le nouveau Tinder du recrutement international

Une application permet aux employeurs de trouver des candidats étrangers

                                             PHOTO MARTIN ALARIE

Le président fondateur d’Optimum-Canada Érick Péloquin a été l’un des premiers à utiliser l’application Sterna. On le voit accompagné du PDG de Sterna, Bruno Paradis.


Par SYLVIE LEMIEUX
Journal de Montréal 


Recruter à l’international est souvent un processus long et laborieux. Une firme de recrutement a voulu apporter sa solution en lançant une application mobile, Sterna, pour créer le « match » parfait entre les chercheurs d’emploi étrangers et les employeurs d’ici.

Lancée en mai dernier, l’application Sterna facilite le recrutement dans cinq pays, soit le Mexique, la Colombie, le Maroc, la Tunisie et les Philippines. Ingénieurs, machinistes, opérateurs, soudeurs... Les profils sont variés et les candidats sont préqualifiés.

« Il s’agit de travailleurs expérimentés qui ont plus de trois ans d’expérience et qui doivent fournir les attestations de travail et de formation. Ils doivent également répondre à un questionnaire évaluant 10 traits de personnalité », explique Bruno Paradis, PDG de Sterna.

La firme spécialisée dans le recrutement international a investi au-delà de 100 000 $ dans le développement de son application.

« Beaucoup d’employeurs renoncent à recruter à l’international face aux longues procédures. Avec l’application, on a voulu simplifier le processus », explique M. Paradis.

Recruter en deux jours

Érick Péloquin, le président fondateur d’Optimum-Canada, fabricant d’outils de coupe pour les secteurs de l’aérospatiale et du transport, a été un des premiers à utiliser l’application Sterna pour pourvoir des postes de machinistes à son usine de Mercier, en Montérégie.

« On a choisi de recruter au Maroc, un de nos critères de sélection étant que les candidats parlent français. Plusieurs ont répondu à notre annonce. On a sélectionné les profils les plus intéressants et mené des entrevues virtuelles. On a fait des offres à ceux qui répondaient à nos exigences. Au bout de deux jours, le processus était complété », explique le PDG, qui devrait accueillir ses deux recrues en avril prochain.

C’est Bruno Paradis et son équipe qui prennent en charge les procédures d’immigration, la validation technique, les contrats de travail, etc. Ils appuient également l’entreprise lors de l’accueil et de l’intégration des nouveaux employés.

Pour Optimum-Canada, qui compte une trentaine d’employés, il s’agit des premiers travailleurs recrutés à l’étranger. Ils seront affectés au quart de soir et de nuit.

« Ce sont les postes les plus difficiles à combler même si on leur alloue une prime, explique Érick Péloquin. Mais je n’ai pas d’autre choix que d’opérer sur trois quarts de travail pour rentabiliser la machinerie. »

Il a annoncé à ses employés l’arrivée prochaine des travailleurs marocains. « Tout le monde est bien content d’avoir de l’aide et les employés ont hâte de les accueillir à l’usine », dit-il.

Il a apprécié cette première expérience de recrutement à l’international qu’il pourrait répéter.

« L’application est conviviale. Le processus était très simple tant pour nous que pour les candidats », affirme M. Péloquin.

Bruno Paradis consacrera les prochains mois au développement de sa plateforme. Actuellement, elle compte quelques centaines de candidats internationaux. D’ici le printemps, il espère avoir franchi le cap du millier de profils.

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