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LE QUÉBEC VA AUGMENTER SON NOMBRE D’IMMIGRANTS MALGRÉ LA PANDÉMIE - CANADA Presse

LE QUÉBEC VA AUGMENTER SON NOMBRE D’IMMIGRANTS MALGRÉ LA PANDÉMIE

 

Le gouvernement québécois de François Legault a confirmé lundi que la province poursuivra l’augmentation du nombre d’immigrants admis annuellement, malgré la hausse du taux de chômage et le ralentissement économique causé par la COVID-19.

«Il n’y aura pas de baisse des seuils d’immigration dans les cartons pour les prochaines années» a affirmé Nadine Girault, ministre de l’immigration du Québec.

La nouvelle ministre de l’immigration du Québec, Nadine Girault, l’a affirmé lundi au premier jour de l’étude des crédits à l’Assemblée nationale. 

Le Québec décide d’aller ainsi dans la même voie que les déclarations du ministre canadien de l’immigration, Marco Mendicino, qui malgré la pandémie n’a jamais parlé de la possibilité de réduire l’immigration. 


La ministre québécoise de l’immigration répondait ainsi à son collègue député du parti de l’opposition, Québec Solidaire, Andrés Fontecilla, qui s’inquiétait d’un retour à la baisse. En effet, au début du présent mandat du gouvernement caquiste, le nombre d’immigrants admis était alors passé de 51 118 à 40 546 et doit maintenant remonter graduellement au seuil original d’ici 2022.  


«C’est évident qu’avec la COVID, on a eu moins d’immigrants qui sont rentrés, les frontières étaient fermées, a souligné la ministre Girault. Mais ça n’a pas affecté les seuils d’immigration et ça n’affectera pas les seuils d’immigration pour les prochaines années.» 


Le 14 avril dernier, le premier ministre du Québec François Legault avait évoqué la possibilité d’accepter moins de nouveaux arrivants si la pandémie devait mener à une hausse importante du taux de chômage mais il semble que le gouvernement n’a pas choisi cette voie.


La ministre de l’immigration du Québec, Nadine Girault, déclare même que si le Québec ne sera plus en situation de plein emploi, «on va avoir quand même des gros manques au niveau de certains secteurs d’emploi».  


Source: Journal de Montréal

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